Patrice vient de lancer Archiduchesse, yay ! Je m’y suis collé trop tard, moi qui voulait du orange et du vert pomme.. Pfff, 5 heures après le lancement, déjà dévalisé sur ces 2 tons, success. Pas grave, plein de couleurs de chaussettes façon Panton, 30 au total pour le lancement dans un coton égyptien quali teinté-tissé en France. Bon démarrage à toi Patrice ! Et félicitations pour le site, j’aime beaucoup la home, claire, explicite et immédiate. Efficace, simple et funky, c’est bon.
Multicanal
Pilipili est un Mag urbain et un site web, un mag de couponing + 1 site Web de couponing géolocalisé. Pour le moment, le dispositif est en place sur Grenoble et Rennes mais va s’étendre sur d’autres villes. (Paris, Bordeaux, Lille, Lyon et Marseille sur 2008 au planning). Si le principe du couponing est simple, Pilipili l’a bien amené & mené, c’est une expérience ambitieuse, le potentiel peut être très élevé.
Le magazine :
très bien maquetté et au contenu intéressant, c’est un mix de petits articles généralistes sur shopping, actu, etc… + des bon plans sur les commerces du centre villes, commerce expliqués à renfort de photos de qualité + incentive de trafic : le coupon donc. Un magazine qui a vraiment de l’allure et du contenu, pas mal mené. Une édition par mois du mag, à voir par contre si l’intérêt se renouvelle vraiment chaque mois, peut être un peu duraille sur une ville de la taille de Grenoble.
Le site :
C’est l’écho du papier avec un surf sur l’intégralité des bons plans par moteur de recherche ou segmentation simple et recadrage paramétrique des résultats. La navigation est bien faite et vous pouvez rechercher des bons plans par activité, mot clef, popularité. L’avantage, c’est que tous les bons plans sont localisés avec un mashup Google Map et que vous pouvez donc fouiner par quartier. Il est possible de s’inscrire sur le site mais pour le moment, je ne vois pas trop l’intérêt, c’est encore un peu buggé, souci de jeunesse sans doute.
La distrib du mag joue sur la viralité urbaine : opération massive du type submersion le WE. Distribution à la mano dans tout le centre ville, animations, Ballons géants, etc… Impossible de rater le mag. Comme le contenu est intéressant, on le prend, on le garde.
Le blog de Pilipili fait le parallèle avec un service Japonais, HotPepper, qui lui a servi de base pour son concept. Sur le même principe, le mag japonnais s’est lancé sur 2 villes japonaises et est devenu en 5 ans, le magazine le plus lu au Japon. La Perf. un support quali, des contenus quali avec photos quali, c’est ce que réussi ici à reproduire Pilipili avec pas mal de talent. (Voir le post à ce sujet sur le blog de Pilipili).
La marque Pilipili est trouvée et l’ensemble est bien marquetté. J’aime beaucoup leur logo et leur univers. A découvrir également leur blog.
Alapage vient d’être condamnné par la cour d’appel pour avoir contrevenu à la loi Lang en offrant les frais de port sur les livres. C’est en effet assimilé à de la vente à prime, interdite pour les livres (cf DGCCRF). Une prime étant “un produit, un bien ou un service, remis gratuitement à l’occasion d’une transaction (vente ou prestation de service)“.
C’est le syndicat de la librairie française qui a porté plainte en vue de maintenir le prix unique du livre et l’égalité entre les distributeurs online ou physique. La réflexion des libraires est d’ailleurs fondée de mon point de vue et en toute logique. Le port gratuit sur le livre est un service vraiment déterminnant, sachant que c’est de plus l’un des objets qui tient aisément dans une boite au lettre et que l’on est sûr de recevoir même pendant son absence. Je me demande par ailleurs comment il est possible d’offrir le port sur des livres sans vendre à perte…
Amazon est naturellement concerné par cette sanction, Amazon qui, selon O1Net n’a pas souhaité commenter le jugement. Sachant que Amazon fait également l’objet d’une plainte de la part du Syndicat du Livre.
Le livre est un produit d’appel et un produit ultra fidélisant pour les clients d’Amazon ou d’Alapage. Personnellement, j’achète quasiment tous mes livres sur Amazon pour ce côté pratique sans port + one click. On a tendance naturellement à acheter des produits complémentaires au sein de leur site, produits qui confortent leur marge. Si l’interdiction formelle prend effet, le coup sera très dur pour eux, sachant que les frais de port offerts ont toujours été l’un des investissements marketing les plus importants de leur côté. Trouver des arguments aussi forts ne sera pas simple.
Abercrombie est un réseau de boutiques US qui dispose d’un site de vente en ligne, site qui a été refondu récemment et qui devient un référence du genre. J’ai déjà craqué lorsque je suis allé voir la boutique de NY, très belle offre. C’est d’ailleurs une des boutiques de prédilection de Patrice qui en a déjà parlé plusieurs fois et qui nous prépare son Guide Shopping maison.
Bref, l’approche online de la recherche produit est remarquable dans le cas du site d’Abercrombie. Elle a été appréhendée d’une manière atypique qui sert vraiment la marque et la navigation. Le plus simple et d’aller y faire un tour et de surfer dans les segments.
Pour résumer, la navigation est en proportionnel mais partiellement seulement, les produits occupent toute la fenêtre que vous leur mettez à dispo en largeur (ci-dessus une capture faite sur un 24″, idem ci-dessous)
La navigation dans les produits se fait en slidant un curseur horizontal.
Cf capture ci-dessous.
On est immergé dans le produit, même au niveau des fiches sélection puisque les photos ont la taille de photo de fiches produits (260×260).
La visualisation des différentes couleurs d’un modèles sans recharger la page est un réel atout.
Technologiquement, pas de flash mais des soupçons d’Ajax judicieusement placés au niveau de la segmentation ou au niveau des fiches produits (ajout au panier par exemple). Vous noterez d’ailleurs aussi la petite animation quand on ajoute au panier, je vous laisse apprécier. La rigueur est dans le détail. Le checkout est également très bien fait avec des boutons de validation qui sont également des boutons d’information (bouton animés une fois cliqués), très bonne idée.
A noter également une playlist qui correspond à la radio diffusée en magasin.
De très bons exemples à suivre.
L’interface riche bien étudiée et très efficace.
Bien adaptée à l’univers de la mode pour cette marque qui n’a pas à faire ses preuves d’un point de vue image.
Découvert sur le blog du Capitaine Commerce, ShopLeCoq est le nouveau site de vente en ligne du Coq Sportif, site flashé par l’agence Uzik.
Le Coq Sportif travaille sur sa marque et fait évoluer son positionnement vers le haut de gamme. La présence de la marque sur Internet est très marquée avec un site central dans l’air du temps et des sites satellites sur le tennis, deux sur le rugby (l’autre), et un sur la marque L’ombre du zèbre, nouvelle marque que le fabricant veut positionner.
L’arrivée d’un site marchand vient compléter le positionnement online avec une volonté marquée de promouvoir 3 gammes : L’ombre du zèbre, Toile de Jouy et rétro tennis qui semblent être donc au coeur de la stratégie.
Le site en flash démontre l’intention première de la marque de valoriser ses produits et de donner envie. Ici, ce n’est pas du e-commerce que pour l’e-commerce, on est dans l’affect. Le site reste néanmoins assez sobre d’un point de vue créa, il est actuel mais sans extravagance, sans doute lié au territoire de la marque.
Même si l’on travaille ici la marque, flash est néanmoins très bien utilisé par Uzik qui sort un site très réussi d’un point de vue expérience. Rien de révolutionnaire dans la navigation mais c’est bien mené, élégant, précis, précis comme l’ensemble de leurs réalisations d’ailleurs. Une gamme très facile à parcourir avec par exemple tous les modèles d’un même type de produits accessibles depuis la fiche produit, en plus clair et avec un exemple, vous avez accès de la fiche produit d’un polo à tous les autres polos par exemple. Le fil d’Ariane est présent et permet de rebondir dans la gamme.
A noter la prise en compte du référencement qui est bien sentie sur ce site full flash. Chaque fiche, segment est linkable et donc par extension crawlable par les moteurs je suppose. (édité) Et bien, non, c’est le niveau 0 du référencement, cf commentaires (édité)
A noter que le clic droit permet de mettre copier l’url, voir son compte, voir le panier.
Un site efficace, bravo à Uzik !
BarbieGirls.com : voilà donc la communauté que propose Mattel aux 7-12 ans, plutôt des filles, cela va de soi, & des filles qui aiment le rose aussi… C’est un peu un genre de vaccin contre le rose ce site, overdose garantie.
Les filles qui s’inscrivent peuvent créer un avatar, le personnaliser, looker leur univers, gagner des Barbie Bucks, acheter des accessoires plus tendance avec ces bucks, rencontrer des amies, chatter, envoyer des mails, etc… Une communauté quoi.
A compter du mois de Juillet, les Barbie girls pourront acheter un lecteur MP3 Barbie qui leur permettra d’accéder à un niveau privilégié et de pouvoir élever un animal tamagochi like au sein de l’univers.
Réalisé en full flash, le site est plutôt bien fait et la navigation intuitive pour les enfants. Après, on aime ou on n’aime pas le concept Barbie, c’est une autre histoire.
Le jouet étant délaissé de plus en plus tôt par les enfants au profit des nouvelles technos comme le MP3, le chat, le web, les textos, les consoles et bien sûr téléphonie, etc…, les fabricants de jouets ont intérêt à développer une présence relais online marquée. C’est ce que fait Mattel, de longue date d’ailleurs, mais ils semblent à propos vouloir maintenant surfer sur la tendance communautaire avec interactions offline.
Les communautés pour les enfants et préados vont fleurir de tous côtés dans les prochains mois. Dans le domaine, Tipo fait figure de leader et de précurseur avec une belle avance mais de beaux projets communautaires sont en cours et vont venir combler des vides (surtout en France) sur la cible 7-12 qui est en attente d’interactions, d’échanges dans des univers ludiques.
Il y a comme des bruits de couloir ;)
Un article très sympa de Lucile Reynard ce matin sur le JDN. L’article traite du positionnement multicanal de King-jouet.com, de son rôle de vitrine pour l’ensemble des magasins ainsi que du Club du King, le site pour les clients de l’enseigne, site que nous avons lancé en début d’Eté dernier.
Merci à Lucile !
J’avais fait un post sur OhMyBuzz le 19/10 dernier. Le concept m’avait plu.
Ca y est, le service est sorti en test et doit devenir public semaine prochaine. L’équipe de Oh My Buzz et notamment Hugues à réservé des codes pour les inscrits & les marchands en ligne.
Vous pouvez vous inscrire & jeter un oeil sur :
www.ohmybuzz.com
Login : imazine
Pass : omb2007
(login, mot de passe demandés 3X me concernant)
Je vais aller y jeter un deuxième oeil maintenant.
Les catalogues interactifs des acteurs click & mortar fleurissent en ligne depuis maintenant 3-4 ans. Nous en réalisons nous mêmes depuis 3 ans avec Prestimedia qui produit des catalogues interactifs de plus en plus évolués. Pour résumer, c’est une mise en ligne des catalogues papier dans une interface flash, (des exemples ici), avec de l’apparition d’insertion video depuis peu.
Le catalogue interactif est quelque chose qui plait aux internautes et même les pure players s’y mettent maintenant. Pixmania ou Cdiscount, pour ne citer qu’eux, vont de leur catalogue en ligne.
Ce mode de navigation est très agréable et répond bien aux habitudes du feuilletage de magazine, on a besoin de flanner et de découvrir des objets mis en ambiance, dans un contexte.
De la même manière, j’ai envie de pouvoir feuilleter des magazines sur un écran, c’est confortable, plus interactif et surtout, on peut légitimement penser que cela peut coûter moins cher que la version papier.
Des services existent, en voici quelques uns :
Zinio
C’est un service d’abonnement & téléchargement de versions digitales de magazines papier (marché américain). On peut acheter au numéro ou s’abonner aux éditions numériques. Je me suis abonné pour 1 an à Metropolitan Home & j’ai chargé l’édition de février.
Le “lecteur” de magazine est un soft à installer sur votre machine et le magazine de votre choix est téléchargé sur votre machine également, la navigation en est d’autant plus fluide. Interface simple et efficace, très intuitive avec des outils de recherche dans le texte, d’annotation, de zoom, d’impression de pages, des liens actifs sur toutes les adresses web, sur les sommaires ou renvois.
Un très bon service qui permet de feuilleter d’excellents titres à un prix raisonnable. (il existe depuis 2001)
(l’équivalent français de Zinio est MonKiosque mais ce n’est pas du même niveau. A voir ce que donnera HDS Digital du Groupe Lagardère qui doit se lancer bientôt)
New Web Pick
C’est une communauté de designers qui édite ce magazine qui est, lui, disponible exclusivement sur Internet. Il est à feuilleter mais va plus loin que les versions online de Zinio, il est pensé interactif en amont de sa conception. C’est un vrai bonheur de le parcourir et l’expérience est différente d’un site web, c’est un véritable objet & on a envie de le garder, comme l’écrit Benoit, c’est un objet rare & attachant. Le contenu est en plus de 1er choix, je vous le conseille si vous êtes un peu accroc au design & à la créa comme moi.
J’ai acheté & chargé le N°7 de NewWebPick, l’e-zine est en effet devenu payant mais à un tarif vraiment raisonnable. Vous pouvez tester, il est dispo gratuitement en extrait.
Même principe de navigation avec animation visuelles et sonores, musique de fond, navigation au clavier, un peu de video. Pas de recherche texte.
MagWerk
Allez jeter un oeil aussi sur PlayMusicMagazine.com si vous êtes un tordu de musique ou encore sur sur Probe (jeux video), Encore (design) ou Sleek (art & mode). Encore des magazines à feuilleter, mais cette fois ci gratuits. Ils vont encore plus loin dans l’interactivité, surtout PlayMusicMagazine, la conception est poussée & la découverte s’opère d’une façon inédite.
Videos, animations flash, votes, extraits de musiques sur demande, publicités animées. A noter que les extraits musicaux sont joués dans un petit player que l’on peut glisser sur le côté en continuant à feuilleter le mag.
Plaisir de découverte optimum.
Dans ces 3 exemples, l’interactivité va crescendo.
Avec la performance accrue de Flash & ses versions futures ainsi que les débits de connexion, ces magazines en ligne vont encore évoluer pour devenir des concentrateurs de media : texte, son, image & video avec animations flash en appui. Ce n’est rien d’autre qu’un site internet finalement mais un site “transportable” puisque “matérialisé” par un fichier que l’on peut sauvegarder et transporter, c’est bel et bien un objet.
J’ai hate de voir ses applications s’animer sur papier électronique, on sera encore dans une autre échelle d’expérience utilisateur.
Ces magazines en ligne sont une belle opportunité pour les éditeurs qui peuvent non seulement faire face à l’érrosion des ventes offline en répondant à l’évolution des besoins liée à l’Internet mais peuvent élargir leur cible avec cet ajout d’interactivité qui va plus loin que le papier.
Quoiqu’il en soit, la vraie valeur ajoutée pour le lecteur, c’est le contenu au dela du support : aux rédactions offline de savoir maîtriser tous les supports et de les interconnecter entre eux pour apporter plus de confort et de services aux lecteurs. La presse quotidienne a déjà eu ces remises en causes, remises en cause qui s’étendent aux mensuels.
Vu hier sur le JDN.
Une étude américaine menée par BigResearch auprès de 7623 personnes indique que 88,7% des consommateurs américains surfent sur le net pour préparer leur achat en magasin.
Et sur cette fin d’année, 47,1% des personnes interrogées indiquaient qu’elles feraient au moins 1 achat sur Internet.
Etude très intéressante puisque réalisée auprès de consommateurs et non pas seulement d’internautes. Comparer les prix, connaître les avis des consommateurs, comparer les offres promotionnelles, mieux connaître les services d’un magasin, trouver l’introuvable… Les outils mis à disposition des internautes sont de plus en plus puissants & apportent une valeur ajoutée de plus en plus importante dans le processus d’acte d’achat en ligne et hors ligne.
C’est devenu un automatisme bien réel.
Les réseaux de distribution physiques s’adaptent en circonstance, c’est vrai aux USA et en France la démarche est initiée mais il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. (cf Darty ou Fnac qui proposent la réservation des produits en magasin depuis leur site pour certains produits par exemple).
De très belles années en perspective, beaucoup d’innovations à venir.
Qui est le moins cher ?
J’avais vu la news la semaine dernière et j’attendais le site avec curiosité. Je me disais quel coup (arf) de com, bien vu, sympa, tout ça.
Déçu en fait par l’OP, ça tombe un peu à plat. Bien sûr, c’est bien pensé, clairement, et les relais bannière online et autre campagne d’affichage 4×3 risquent de taper fort mais dommage que cela se limite à de la comparaison en relatif, en pourcentages.
La méthodo détaillée :
Entre le lundi 3 avril et le vendredi 19 mai 2006, 2 013 magasins de 30 enseignes différentes de type GSA ont fait l’objet de relevés de prix de la part d’environ 300 enquêteurs relevant d’un organisme indépendant. [suite]
L’investissement terrain est fort sur cette étude mais dommage qu’il n’y ai pas les produits en ligne avec un vrai comparatif fiche contre fiche à la shopbot. Je reste un peu sur ma faim. Ca ne sent pas l’objectivité et on peut imaginer qu’est comparé ce qui les arrange. Pas franchement utile finalement : moins cher oui mais quoi ?
A ce propos, j’imagine que les offensives au sujet de la comparaison de prix en ligne des distributeurs offline doivent être dans les cartons d’un Kelkoo ou d’un Froogle , les enjeux sont considérables. A quand les comparatifs de prix géolocalisés ?
Le renvoi de trafic en magasin est une réalité du web et tous les acteurs mortar ont intérêt à être présents online, même s’ils n’ont pas de site de vente (cf GoSport à une époque). S’il y avait une notion géographique ajoutée, cela devient très utile. C’est pour bientôt !
L’essor d’une distribution multicanal permet d’amortir encore plus fortement les coûts de communication en ligne, cela va devenir d’ailleurs stratégique pour les pure players face à des Carrefour qui vont s’installer en généralistes sur le Net par exemple (Le nouveau site marchand de Carrefour sera lancé le 12 juin prochain de mémoire).