E-Commerce: Boom in Online Ads this Year Even More than Expected
Spending on Internet advertising in 2005 will grow even faster than previously believed, a market research firm said, although it also predicted a slowdown in growth rates starting next year. EMarketer cited the booming first-quarter earnings results for the likes of Google (Nasdaq: GOOG) Latest News about Google and Yahoo (Nasdaq: YHOO) Latest News about Yahoo as reason to revise its already robust forecast even higher.
L’institut Emarketer évoque une croissance de 34% des investissements publicitaires sur le Q1 2005 par rapport à 2004 alors qu’il avait prévu 21% initialement.
Quand on sait que la croissance du E-Commerce aux US a été de 25% l’an dernier, on garde les yeux grand ouverts.
L’institut Forrester Research soulève que la croissance a encore un bel avenir à 2 chiffres puisque le gap entre le temps que passent les internautes, leur comportement en ligne et les actions marketing online des annonceurs est encore très important. Charlene Li told rapporte également au E-commerce Time que beaucoup d’entreprises commencent seulement à construire véritablement leur stratégie de communication online. C’est d’autant plus le cas en France où nombre d’entreprises en sont au site plaquette, où le Web n’est pas encore un canal de communication & encore moins dans la culture d’entreprise des top Managers de plus de 40 ans. On a un site Web parcequ’il en faut un. Notons que la nouvelle vague Internet, cet Internet2 va booster les budgets et mobiliser la créativité pour nous apporter le meilleur du Web.
A l’heure où Yahoo voit son bénéfice doubler sur le Q1, quand Google voit le sien multiplié par 6, on peut se dire que ces acteurs sont brillants effectivement, mais surtout que nous avons des opportunités énormes de création de nouveaux supports et medias pour exposer les marques & les produits des annonceurs. Le lien contextuel et la pub en ligne constituent une une mine d’or qui booste les pionniers.
On en voit déjà le bénéfice en France où des agences comme Addvise Media composée de purs spécialistes Web, ont sû surfer sur cette vague interactive dès la fin 2003 et bénéficient d’une très belle croissance, & ce , sur un nouveau positionnement purement interactif. Mais nous n’en sommes qu’au (re?)démarrage. Les acteurs “mot clefs” vont également se multiplier et renforcer leurs investissements pour prendre position Asap : DoubleClick racheté 1 gozillon de USD ! Ils vont bien tenter quelque chose d’international ?
Autre développement marquant, celui des ShopBots avec l’arrivée des gros consurrents sur le territoire national pour Kelkoo & Leguide comme ShopZilla (Bizrate Fr) & Shopping.com & bientôt Froogle.fr sans compter le succès plus confidentiel de plate-formes comme touslesprix.com qui sont devenues SA sur 2005 après le succès de 2004, (bravo à Jean-Christophe Janicot à ce propos).
Et les annonceurs frenchy dans tout ça ? Si l’on reprend des chiffres Pub annoncés par Guillaume Buffet au début de l’année ou encore les chiffres du JDN, les indicateurs sont au vert vif avec une prév à hauteur de 10% des investissements pubs plurimedia misés sur l’Internet pour 2005. On l’observe concrêtement d’ailleurs dans nombre d’entreprises. Dans notre groupe par exemple, le Net est devenu un canal de Com à part entière dans les budgets 2005, et ce, pour les magasins physiques & non plus seulement pour l’E-Commerce. Le marketing Direct fusionne avec le Web pour devenir une seule entité & un budget unique. Quand on connait l’importance du Marketing One to One ou plutôt One to Few en 2005 & pour les années futures, ça nous réserve de belles croissances à 2 chiffres.
Oui, il y a de la place pour du neuf et les acteurs actuels prennent nettement leurs marques en affinant leur positionnement et ré-investissent pour garder leur avance.
Ca sent bon le capital risque & la création de startup ! Mais une création plus “avertie”, soutenue par 10 années d’expérience comme l’évoque Cyril Fievet dans son post du 4 Mai sur le blog ZDNet, même s’il évoque plus largement l’émergence d’une nouvelle “bulle Internet”. C’est le printemps de la bulle, le champ marché est vaste, le terreau des idées est bon, l’engrais capital risqueur pas mal non plus, faut des fermiers maintenant si le climat semble si favorable.
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